L’agriculture est la principale activité de production de la commune. Elle est du type extensif caractérisé par une semi-mécanisation pour les activités de labour et de sarclage. La culture attelée est le principal facteur de mécanisation eu égard au nombre élevé d’exploitants équipés en charrues plus les accessoires
Le niveau d’équipement est plus ou moins satisfaisant (attelage, motorisation) et l’adoption progressive de nouveaux paquets technologiques (fertilisation organique, CES/DRS etc.) permet d’améliorer les productions. Elle est tributaire des aléas climatiques qui font varier la production d’une année à l’ autre.
Ies engrais minéraux sont généralement appliqués dans la culture du coton et très souvent pour le mais. La fumure organique est de plus en plus utilisée, ainsi que les techniques de CHS/DRS.
- Les productions
Les cultures vivrières
Les principales cultures céréalières produites dans la commune sont, le sorgho, le mil, le maïs, et le riz. La situation de la production céréalière des saisons agricoles de 2013/2014, 2014-2015, 2015-2016, 2016/2017 et 2017/2018 est présentée dans le tableau qui suit.
Tableau 9 : Production céréalière 2016-2018
La production céréalière de la commune durant les trois dernières campagnes agricoles a connu une tendance à la hausse pour la plupart des spéculations. C’est le sorgho rouge seul qui a connu une baisse de production
en 2018. De manière générale, les rendements sont restés faibles à cause des aléas climatiques mais également au non-respect des paquets techniques.
- Cultures de rente
Essentiellement destinées à la vente, les cultures de rentes sont l’arachide, le coton, le sésame, le niébé. Hiles constituent une source de revenus non négligeables pour les producteurs
- Cultures maraîchères
Les principales spéculations produites au niveau du maraîchage sont les oignons, les choux, la tomate, l’aubergine, la laitue comme l’indique le tableau ci-après. Hiles sont produites essentiellement dans le périmètre maraîcher de Xiga, et sur les sites maraîchers aménagés aux abords du fleuve Mouhoun.
Les superficies emblavées pour les différentes cultures maraîchères sont généralement de petite taille et varie selon les spéculations de 3 hectares à 10 hectares.
ELEVAGE
L’élevage est la deuxième activité économique de la commune après l’agriculture. La commune de Sanaba dispose d‘un cheptel relativement important composé de bovins, ovins, caprins, porcins, asins, volaille et équins. I
L’élevage de volaille est la plus pratiquée avec des effectifs de plus de 123 000 têtes suivi de Pélevage des caprins. Les bovins viennent en troisième position avec un effectif de 12 302 têtes en 2018. Le tableau suivant fait la situation de l’évolution des effectifs selon les espèces entre 2015 et 2018.
Tableau 15: Evolution des effectifs du cheptel de 2015 à 2018
. PRODUCTIONS FORESTIERES
Principales productions forestières
Les productions forestières de la commune se résument à la cueillette des produits forestiers non ligneux, à l’exploitation du bois et la carbonisation. I,a collecte et vente des produits forestiers non ligneux est une activité exercée principalement par les femmes. Hile concerne la cueillette des fruits du détarium, l Accacia mucrostuchya, les graines de néré et le ramassage des noix de Karitc.
La carbonisation est une activité qui occupe les jeunes dans quatre (4) villages (Pèkuy, Kounla, Berenku et Ycnkuy) tous situés dans la partie Nord-Ouest de la commune où il subsiste encore des formations de savanes arborées à arbustives denses. Cette activité qui est une source de revenus non négligeable pour les jeunes pourrait constituée une menace sur les ressources forestières à moyen ternie si elle n’est pas contrôlée.
Plusieurs organisations des producteurs sont mises en place pour l’exploitation des ressources forestières. Le
AUTRES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES
Le commerce
Dans la commune, l’activité économique se mène dans le marché de Sanaba qui possède le marché le plus important de la commune. Depuis quatre ans la mairie a entrepris de le moderniser en y construisant des boutiques et des hangars.
Les transactions portent sur les produits agricoles et de cueillette (PFNL). Il y’a aussi les produits manufacturés qui inondent le marché le jour de sa tenue hebdomadaire.
Ixs activités commerciales des femmes se résument à la vente du beurre de karité, de dolo, de soumbala, de céréales et de beignets. Hiles pratiquent également la teinture, l’élevage de porcins, d’ovins et de caprins dont les productions sont destinées à la commercialisation.
Les activités commerciales connaissent cependant des contraintes majeures, il s’agit notamment de : difficultés d’écoulement des produits commerciaux ;
forte concurrence des produits du terroir avec les produits étrangers ; insuffisance des unités de transformation des produits agro-sylvo-pastoraux ; insuffisance de fonds de roulement ; faible capacité technique et financière.
La pêche
La pêche est une activité secondaire menée de façon traditionnelle par les populations de la commune. Hile est pratiquée de manière artisanale le long du fleuve Mouhoun et concerne les espèces telles que les silures, les carpes, les sardines, les macharons et les anguilles.
Iax production est destinée à la consommation et à la commercialisation au niveau local. Les acteurs sont mal organisés et leurs capacités techniques sont faibles. Les outils de pcchc sont rudimentaires. L’essentielle de la zone de pcchc est constituée des villages limitrophes du fleuve Mouhoun comme Xiga, Bendougou, Dio, etc.
- La chasse
La chasse est une activité de second plan. Hile intéresse uniquement quelques rares hommes. Les petits gibiers et les perdrix sont les principaux produits qui font l’objet de chasse au niveau de la commune.
L’artisanat
Les activités artisanales présentent dans la commune de Sanaba sont pratiquées de façon traditionnelle et mobilisent aussi bien les femmes, les hommes que les jeunes. I>cs principales sont : la forge, le tissage, la poterie, la couture, la maçonnerie, la cordonnerie. Ixs revenus générés par ces activités sont investis dans les dépenses de la famille.
Les principales contraintes rencontrées par les acteurs sont : l’absence d’organisation qui entraîne des difficultés d’écoulement des produits, la méconnaissance des techniques modernes jouant sur la qualité et la quantité des produits, le manque de moyens pour développer le secteur, Pinsuffisancc d’équipement adéquat.